La poésie est toute simple
Qui coule comme eau de source
En murmurant des mots très humbles
Qu’un enfant dirait à son ours….
La poésie est transparente,
D’une limpidité cristalline.
La poésie est triomphante,
Avec la musique de ses rimes.
Elle regarde droit dans les yeux
Et pose au cœur tout plein d’amour.
Sa mélodie nous rend heureux
Et les beaux verts restent toujours.
La poésie est très modeste.
Elle ne se prend jamais la tête.
Elle bondit, légère et preste,
Comme les fusées un jour de fête.
Elle est née multicolore
Et sous son habit d’Arlequin,
Toute fleur elle fait éclore
Et rend nos rires enfantins.
Et quand elle fait verser une larme
Elle la recueille au lacrymal,
Petit flacon de nos alarmes,
Regrets d’histoires qui finissent mal…
De l'autre côté du fleuve 
Entièrement d’accord Hervé ! Que seraient nos vies sans ce besoin viscéral d’écrire sur les émotions, émotions qui brûlent d’être entendues par des âmes sensibles et vraies ?
Nous savons ce nous devons à la poésie, parce que nous avons compris à quel point la poésie rend la vie belle !
Amical salut
Merci. Des émotions mises en musique où les images de mots seraient comme les figures de notes, en musique. C’est fait pour être lu à voix haute….aussi…
Tres beau Merci
Merci. Mais les sculptures aussi sont poétiques, elles donnent de la vie à de la matière inerte. Et je ne suis pas sûr qu’au musée ou à l’atelier, elle ne parlent pas entre elles…
Une jolie perle que cette poésie.
Elle aura eu le don de faire écho sur ma corde sensible.
Merci Hervé
Merci Jocelyne. J’aime bien parler à la sensibilité…Elle est bien souvent cachée…Heureusement, pas trop chez les poètes.
L’art en général, la poésie en particulier, sont mon espace clos pourtant ouvert sur le monde, le lieu de toute consolation, le refuge de la douceur autant que de la mélancolie, où l’on peut parfois panser les plaies du coeur et de l’âme.
Chercher en soi ce qui compte le plus pour vous. Etre vrai grâce à un langage qui ne contient nulle offense…Enfin être libre de dire avec des symboles que les âmes en affinité comprendront…C’est aussi le propos de l’art. Notre vrai langage commun depuis que l’homme existe.Nous ne saurons jamais quelle langue parlaient les hommes préhistoriques. Mais grâce à leurs peintures pariétales, nous les comprenons. C’est cela qui est magnifique.
La poésie est une fenêtre entre-baillée sur l’infini….elle nous laisse imaginer tous les possibles, tous les ailleurs….
Dans notre temps si policé et matérialiste, il est étonnant et réconfortant de la retrouver, en force, sur tant et tant de blogs. Elle est vivante comme jamais 🙂
Je pense comme toi. J’avais une collègue, enseignante en Lettres, qui disait que dans les périodes difficiles, on revient aux fondamentaux, aux valeurs de l’esprit. Si nous considérons la qualité de la production littéraire, picturale et cinématographique autour de la seconde guerre mondiale…Je vois plus d’une analogie. c’est, au moins, consolant.
Magnifique poésie ! Le passage qui m’a le plus touchée est : » En murmurant des mots très humbles
Qu’un enfant dirait à son ours … »
Cette image suggérée par ces mots me parle plus que tout , car lorsque j’écris moi-même des vers ou de la prose , j’écris toujours comme si je parlais à un ami très proche et uniquement à lui , lui confiant mes pensées les plus intimes : une enfant qui murmure des secrets à son ours …
Vraiment , très touchante poésie !
Amicalement
Nathalie
Merci beaucoup Nathalie. J’éprouve la même chose. Mais pour le moment je ne suis guère inspiré. Il faut laisser le temps au temps. La poésie n’est pas une activité « industrielle », c’est une grâce qui nous arrive de temps en temps sous le coup d’une belle émotion.
Amicalement. Hervé
Tout à fait Hervé . Il m’arrive souvent de sentir venir les mots d’un texte ou d’une poésie mais , il manque l’étincelle qui le rendra magique . Alors , je laisse le temps au temps également pour que cette étincelle , qui vient du plus profond de moi-même , m’envoie les mots précieux qui rendront cette émotion unique , prête à être partagée .
Amicalement
Nathalie